L’histoire de l’autoconstruction de notre maison (2) : la maison, gros oeuvre
Voici la suite de l’histoire de l’autoconstruction de notre maison, qui va justement s’intéresser à cette fameuse maison 🙂 !
Après toutes les premières étapes et la construction de notre hangar, nous avons finalement pu commencer ! Pour revoir tout le début de notre projet et notre première construction allez lire la partie 1 😉
Nous faisons ici une synthèse de tout ce que nous avons fait et vécu lors de cette construction. Nous n’allons pas rentrer dans les détails, ce serait beaucoup trop long. Et ça va déjà l’être pas mal, nous espérons que vous avez prévu du temps !! (oui, c’est gros un chantier de maison 🙂 )
Par contre, comme nous avons tenus un blog en parallèle de notre construction, nous vous mettrons à chaque étape décrite ici le ou les articles correspondants. Comme ça, vous pourrez aller voir dessus pour en savoir plus, avoir plus de photos, etc… (les liens seront en vert, italiques et soulignés !)
2013 : démarrage du chantier de la maison !!
*petite annonce avant de commencer, qui n’a rien à voir, mais qui influe quand même sur le chantier : cette année là nous attendons notre premier enfant (naissance prévue en novembre 2013)
Présentation de la maison
On vous fait ici une petite présentation rapide de à quoi ressemble notre maison 😉 :
- maison à ossature bois
- isolation des murs en petits bottes de paille
- mise en oeuvre selon la technique GREB : une double ossature de bois qui encadre les bottes de paille. L’enduit (GREB, qui recouvre les bottes de paille) est coulé dans l’épaisseur des montants en bois. Vous verrez tout ça en image sur les photos tout à l’heure.
- mur sud totalement vitré (on appelle ça un mur rideau)
- toit en ardoise (parce qu’on est en Bretagne et que c’est traditionnel. Et qu’on aime le traditionnel !)
- isolation du toit : ouate de cellulose + panneaux de fibres de bois rigides dans les sous-pentes et bottes de paille dans le toit plat des chambres.
- finitions en enduit chaux (à l’intérieur et extérieur de la maison). Sauf le pignon ouest qui lui sera recouvert de bardage. (Parce que c’est la face la plus exposée à la pluie et que le bois protégera donc mieux.)
- fenêtres en bois et double vitrage, certaines ouvrantes et d’autres fixes (parce qu’il y a moins de fuites d’air et que c’est moins cher)
1/ Fondations
Nous avons bien évidemment commencé par les fondations. Comme nous l’avons déjà dit pour le hangar (revoir partie 1), nous étions directement sur la roche donc nous n’avons pas prévu de dalle béton traditionnelle. Nous nous sommes contentés de faire une rangée de parpaings sous les murs. En fait il y a 2 rangées parallèles, car les murs feront environ 45cm d’épaisseur (donc beaucoup plus large qu’un parpaing).
Il nous fallait aussi rattraper la pente du terrain, donc au sud nous avions une hauteur de 4-5 parpaings et au nord de seulement 1.
Nous nous sommes faits aidés par un ami maçon pour poser la première rangée de parpaing, merci à lui !
(pour plus de photos et détails, allez voir cette page. Il y a 3 articles, le plus ancien est en bas 😉 . Et la fin des fondations se trouve ici)




Les réseaux (et finitions)
A ce niveau, il a fallut que l’on passe les différentes gaines et tuyaux dans les fondations de la maison :
- l’arrivée de l’électricité (la grosse gaine rouge)
- des drains (au cas où de l’eau s’infiltre dans la dalle, pour l’évacuer)
- les tuyaux d’évacuation de l’eau (donc pour ça, il faut savoir où su situe les points d’eau de la maison, logique !) (ce sont les gros tubes gris)
- les gaines pour le téléphone (les vertes). Il en en a 2 au cas où ça bloque dans l’une en fait.
- l’arrivée d’eau (les petits tuyaux noirs). Là il y en a 2 parce que il y a un puits d’eau potable dans notre village, donc nous voulions aussi nous y raccorder (en plus de l’eau de la SAUR). Donc : 2 arrivée d’eau différente = 2 tuyaux !

Et pour finir, nous avons rempli tout ce « vide » avec un hérisson de cailloux. Histoire que le sol soit à peu près de niveau ! 😉


Et pour terminer, nous avons glissé du polystyrène (en rose/beige) dans le vide entre les 2 parpaing. Pour isoler les fondations et éviter que du froid ne remonte dans la maison par le sol.

2/ L’ossature bois
Et ça y est, nous avons enfin pu commencer l’ossature bois !!
En détails
Nous n’allons pas plus rentrer dans les détails ici. Vous pouvez voir l’évolution de cette étape (avec photos et explications plus détaillées) dans ces articles :
Général
Voyons quand même les gros points clés techniques/pratiques de cette étape.
Idée générale :
Nous avons suivis les plans du charpentier à la lettre. (Pour rappel nous n’avons effectivement pas fait les plans nous-mêmes, vous pouvez revoir les raisons, à la fin de cet article)
Nous faisions des séances de coupe de bois (à la longueur indiquée sur le plan), puis nous allions les visser au bon endroit. Notre poste de travail de découpe était installé dans le hangar.
Les grandes étapes :
- Pose des lisses basses (qui font la jointure entre les parpaings et l’ossature)
- Découpe et pose des premiers poteaux verticaux.
- A peu près en parallèle, pose des lisses hautes (pour bien maintenir tous les poteaux)
- Mise en place de l’ossature des portes et fenêtres.
- Pose des poteaux porteurs pour le mur sud (rappelez-vous, il est entièrement vitré donc le mode de construction est un peu différent)
- Pose des solives pour le plancher d’étage (avec de l’aide !) et de la poutre du mur sud
- Découpe et pose de l’ossature de l’étage (plus compliquée parce que avec les pignons les bouts de bois n’avaient pas tous la même longueur : écrivez bien dessus lequel va où !!)
Pour rappel, nous avons choisi la technique GREB, ce qui implique une double ossature. Donc des poteaux à l’intérieur et d’autres en face à l’extérieur. Vous allez voir ça sur les photos 😉 :










Il faut savoir que sur la fin, vu que nous étions assez haut et que les bouts de bois à porter étaient assez long, Olivier a terminé tout seul. La grossesse de Sarah commençait à être bien avancée et elle ne voulait pas prendre de risques ! (logique 😉 )
Précisions fenêtres
Vous avez peut-être remarqué sur les photos que les ouvertures au niveau des fenêtres ne sont pas « droites ». Elles sont plus larges à l’intérieur de la maison. (On appelle ça des embrasements). C’est parce que nous avons des murs très épais (environ 45 cm) et si on avait laissé le mur droit, nous aurions perdu de la lumière. Alors qu’en choisissant comme nous de l’évaser, cela permet à plus de lumière de rentrer !
C’est un choix que nous ne regrettons pas du tout, même s’il faut avouer que ça nous a bien fait galérer quand on a dû poser la paille !!! (bah oui, parce qu’il à fallut faire des découpes en biais, et ce n’est franchement pas facile ! 😉 )
Attention !
Nous avons eu quelques bugs à cette étape, nous vous les partageons pour éviter de faire les mêmes !
- Attention au sens de lecture des plans !! Est-ce que vous devez le lire comme si vous étiez à l’intérieur de la maison ou bien à l’extérieur ??! C’est con mais il faut y penser. A cause de ça nous nous sommes trompés sur le mur ouest (on l’a fait à l’envers) et il a donc fallu qu’on dévisse tous les poteaux pour les remettre au bon endroit ! Évitez-vous ce temps perdu, notez directement sur vos plans dans quels sens ils se lisent 😉 (nous c’est qu’on a fait suite à ça !)
- Utilisez les mêmes vis, du début à la fin de votre chantier !! A différentes étapes du chantier, pour différentes raisons nous avons été obligés d’enlever certaines vis. Or, comme nous n’avions pas mis les mêmes partout, nous avons galéré à changer d’embout tout le temps (et encore, on ne les avaient pas perdus !). Donc veillez à utiliser tout le long les mêmes vis, ça vous gagnera beaucoup de temps et d’énergie !!
Et un conseil : vous allez beaucoup utiliser vos plans, les déplacer. Plastifiez-les ! Comme ça ils seront protégés (en cas de pluie par exemple), ils seront aussi un peu plus lourds en cas de vent, ils seront plus rigides, et vous les retrouverez plus facilement 😉 . En plus nous, nous avions une double ossature du fait de la technique GREB, du coup nous avions 2 plans par mur et par étage, ce qui fait beaucoup de plans différents au final ! Sarah a passé un bon moment à tous les plastifier, mais nous ne regrettons pas, ça nous a vraiment facilité la vie !
3/ La charpente
Bien sûr, arrivés à ce niveau là, nous avons enchaînés sur la charpente et la fameuse ferme. Là, reconnaissons que nous avons eu un peu de mal, les plans étaient assez compliqués à comprendre pour nous, profanes dans le métier. Heureusement qu’on avait fait le hangar avant !! En fait, nous avons fini par la dessiner sur le sol du hangar et positionner tous les éléments sur ce dessin. Puis nous avons transféré tout ça (démonté bien sûr) à sa place finale, dans la maison 😉 .
(Vous pouvez suivre toute cette étape en détail ici)


Nous avons ensuite mis en place la panne faîtière et les 2 pannes intermédiaires. Et ça a aussi été assez compliqué vu que nous parlons de poutres qui font quand même, quasiment 10m de long et d’une bonne section en plus. Donc elles étaient bien balèzes ! Bon bah, ça c’est quand même fait. Nous étions bien contents après 😉 .

Et nous nous sommes arrêtés là pour 2013. Olivier reprenait le travail (début de l’hiver donc reprise de l’élagage) et puis nous devions aussi accueillir le bébé ! (Vous remarquerez qu’il est né au bon moment , à savoir au début de l’hiver et pas en plein pendant les mois de construction 😉 – en fait c’était un coup de chance, nous n’avons pas du tout fait exprès !)
2014 : fin de la charpente et début de la paille !
1/ Fin de la charpente
Nous avons évidemment commencé cette année en finissant la charpente : nous avons fixé définitivement les pannes faîtières et intermédiaires, puis nous avons posé tous les chevrons. Pour la découpe et le positionnement de ces chevrons, nous avons fait appel à l’aide d’un ami qui avait fait des études de charpentier. Il nous a bien aidé, merci à lui 🙂 .
Et nous avons terminé en posant un pare-pluie par-dessus tout ça. Le but principal de ce pare-pluie était de nous protéger pendant la construction et de protéger la paille que nos allions placer dans les murs progressivement. Ce n’est pas le début de la couverture 😉 !
Les détails, c’est par ici ! 😉




2/ Electricité
Nous avons réalisé que, avant de poser la paille et l’enduit, il était nécessaire de passer les gaines électriques dans les murs. Sinon, nous serions obligés plus tard de « casser » l’enduit pour les mettre… ce qui n’est pas super intéressant. Du coup, comme nous n’avions pas prévu cette tâche à ce moment là, Sarah a passé tout le début de l’année à travailler sur les plans finaux du réseau électrique. (Et à lire un livre qui explique les différentes normes, etc…). En plus, cela nous a forcé à fixer les plans d’aménagement intérieur ! Forcément, pour placer les interrupteurs et les prises de courant, il faut avoir une idée de l’agencement des pièces quand même !!!
Bon, au final, nous avons aboutis à des beaux plans ( 😉 ) et nous avons pu passer les différentes gaines dans les murs 😀 (gaines pour la lumière, les prises de courant, le téléphone/internet et la télévision – oui, parce que des prises tv sont obligatoires dans une maison !)
Attention !!
Et, on vous le dit, au bout d’un moment on s’emmêle dans toutes ces gaines ! Du coup, point très important, notez sur chaque gaine à quel circuit elle correspond sur le plan !!! Surtout au niveau du compteur ! Parce que toutes les gaines arrivent à cet endroit là et que quand elles seront coulées dans dans le mur vous ne saurez plus laquelle est laquelle. Nous avons un peu galéré avec ça 😉 .
Idem pour les gaines qui amènent à des murs intérieurs (qui ne sont donc pas encore là.) En attendant de construire ces murs vous les attachez à un poteau, à une solive, Et l’année suivante, quand vous reprenez l’électricité, vous ne savez plus elles correspondent à quoi ! Parce que forcément, il y a plusieurs gaines attachées au même endroit.
Donc, pour résumer :
- Faites des bons plans, clairs et précis de votre réseau électrique ! Nous, ça nous a vraiment bien aidé à nous y retrouver.
- Notez, à chaque extrémité de la gaine, son nom dès que vous la posez ! (qui correspond au nom noté sur le plan – exemple, nous on avait appelé les circuit lumières (=lampe + interrupteurs) CL 1, 2, 3, 4, etc…, les circuits prises électriques PC 1, 2, … ). Ça va vous économiser du temps plus tard !
En images
Pas d’article sur l’autre blog dédié à cette étape, nous vous mettons ici les quelques photos principales pour vous faire une idée 😉

Pour info nous avions 4 plans différents : 1/ le plan général avec la disposition de tous les différents points électriques (prise de courant, lumières, tv et internet) ; 2/ le plan précis des prises de courant avec le trajet des gaines ; 3/ le plan des circuits lumière (interrupteur + lampe) et 4/ le plan des circuit tv et internet. Tout ça x2 puisqu’on avait un plan de chaque pour le rez-de-chaussé et pour l’étage. Soit 8 plans en tout ! (que nous avons plastifiés, comme les plans d’ossature de la maison, pour bien les protéger.)

Là aussi, faites attention : il faut laisser une bonne longueur de gaine dépasser, sinon l’électricien risque ne ne pas pouvoir toutes les raccorder et vous devrez repasser des fils plus longs ! C’est ce qui nous est arrivés pour certains. Donc : laissez plus de longueur que nous !


Maintenant, nous pouvons enfin passé à la pose de la paille et de l’enduit !! Yes ! 😀
3/ La paille !!!
Nous avons commencé par la pignon ouest. Après réflexion, ça n’a pas été notre meilleur choix parce qu’il y avait dès le sol 2 grandes ouvertures pour les fenêtres, avec les fameux embrasements dont nous vous avons parlés plus haut. Et que nous avons donc commencé par galérer avec des découpes dans la paille ! Sachant que nous découvrions en même temps la technique de pose et d’enduit… Ça a été un peu compliqué.
Alors que vous verrez, avec le pignon est nous n’avons pas eu ce problème tout de suite, puisque la première fenêtre était à au moins 1,20 m du sol. Bref, une petite erreur de jugement là !
Idée générale
En gros, il s’agit de glisser les bottes de paille dans l’ossature. On travaille rangée par rangée selon l’ordre suivant :
- Poser la première rangée de bottes de paille (avec découpes avant si nécessaire)
- Mettre des clous sur les côtés des poteaux bois. Ça c’est pour que l’enduit tienne sur les poteaux parce qu’il n’accrocherait pas sinon sur le bois.
- Couler l’enduit. Pour cela on vis des planches de coffrage sur le poteaux et on remplit le vide ainsi créé avec l’enduit. L’épaisseur de l’enduit sera donc égale à l’épaisseur des poteaux bois de l’ossature (4cm).
- Laisser sécher l’enduit la nuit.
- Enlever le coffrage
- Monter la rangée suivante.
- etc…
En gros, on fait donc une rangée par jour.
L’intérêt de cette technique c’est la facilité à couler l’enduit (à 2 c’est tout à fait jouable.) Alors qu’avec d’autres techniques il faut tout enduire d’un coup et il faut donc du monde. En plus ici, comme on utilise l’ossature comme coffrage, les murs sont bien droits ! (En fait ça va ressembler un peu aux maisons anciennes à colombage 🙂 . Avant l’enduit final bien sûr, parce que à la fin, on ne verra plus l’ossature 😉 !)
Allez, en images pour bien visualiser tout ça ! 😀
Photos pignon ouest
Vous allez pouvoir voir cette étape plus en détails (avec plus de photos) dans les articles suivants : cette semaine on est sur la paille ; paille, fin du rez de chaussé ; fin du pignon ouest





Là l’enduit n’est pas encore vraiment sec, il va sécher au fur et à mesure du temps (et deviendra beaucoup plus clair). Vous pouvez aussi voir dans le bas des murs les boîtiers pour les futurs prises électriques 😉
Bon aller, on monte le mur maintenant 😀


Vous pouvez aussi voir notre échafaudage (réalisé par nous-même en bois) et le fameux bébé, porté dans le dos de sa maman 😀
Point à noter : ne faites pas ça quand les grands-parents sont là ! Ça les stress de vous voir monter à cette hauteur (et plus haut après) avec un bébé dans le dos. Donc j’ai vite arrêté de le faire quand ils étaient là… mais je le faisais sans problème quand on était tout seul. J’avais confiance et je faisais attention, donc pas de problème pour moi. Après, si vous êtes dans ce cas-là (avec un bébé je veux dire), à vous de sentir ce qui est juste pour vous 😉

Et échafaudage qui monte. (Et oui, Sarah montait avec le bébé à cette hauteur là – d’où l’importance de ce que je vous ai dit juste avant !)


Et voilà le pignon ouest terminé !!!
Comme ce pignon va être recouvert de bardage plutôt que d’enduit comme les autres, nous avons commencé à le recouvrir de pare-pluie. (Sans doute parce qu’il nous en restait un peu du toit et pour nous entraîner rapidement Et faire une petite pause ;). Nous finirons la pose du pare-pluie sur l’ensemble du pignon plus tard !)
Photos pignon est
Plus de détails et de photos ici.







Et voilà les 2 pignons terminés ! 😀 Et vu que l’année était bien avancée, nous n’avions pas le temps de faire le mur nord. Nous avons donc choisi plutôt de faire la couverture.
4/ La couverture
Nous avons fait appel à un couvreur pour cette étape. Un couvreur qui a accepté qu’Olivier participe avec lui sur les travaux. Sarah elle, n’a pas pris part à cette étape (ça commençait à être vraiment haut là ! 😉 )
Pour info, rapidement : la couverture est réalisée en ardoise, avec des tuiles faîtières sur le sommet. Il n’y a pas d’ouvertures dans la toiture, pour éviter les pertes de chaleur. Par contre nous avons choisi de nous chauffer au bois donc nous devrons y passer un tuyau pour le poêle. Comme nous ne savons pas encore exactement où il sera, nous avons décidé de poser la couverture en entier et de faire revenir le couvreur l’année suivante pour ça !
Les différentes étapes de la couverture :
- Pose de la volige sur la totalité de la toiture.
- Mise en place des gouttières.
- Pose de papier goudron par dessus (Tout ça c’est pour l’étanchéité de la toiture.)
- Pose des ardoises.
- Mise en place des tuiles faîtières.
- Habillage des chevrons (en ardoise aussi) pour les protéger de la pluie.
Vous pouvez voir les détails sur cet article.







Et voilà, c’est la fin de cette année !! Nous avons bien travaillé non ?! 😉
2015 : fin du mur nord et suite
Reprise des travaux ! * Et cette année là nous attendons notre 2ème enfant 🙂 *
1/ Briques de Terre Compressées (BTC)
Au début de cette année, nous avons eu l’occasion de faire avec des copains des BTC. Parce qu’il faut une machine spéciale : une « presse » , et qu’ils l’avaient louée ! Du coup nous avons profité de l’occasion pour les aider à faire les leurs, et en faire pour nous. Nous voulions les utiliser pour faire notre mur intérieur de rez-de-chaussé (c’est joli et ça apporte de l’inertie à la maison).
Plus de détails et de photos ici.


2/ Paille mur nord
Passé ce petit intermède, nous reprenons bien sûr notre chantier cette année là en terminant de poser la paille sur le dernier mur (mur nord). Même principe que pour les pignons 😉
En détails sur cet article.





Et voilà, la fin de la pose de la paille ! 😀
Suite
…
A ce niveau là nous avons déjà vu beaucoup beaucoup de choses. Et il en reste encore pas mal pour arriver à la fin de la maison. Donc nous avons décidé de nous arrêter là pour cet article 😉 . Vous connaîtrez la suite (et la fin cette fois-ci !) dans le prochain.
(Pour info, il ne reste plus qu’1,5 ans parce que nous avons emménagé le 1er novembre 2016 🙂 )
Merci de nous avoir suivi jusque là. Dites nous dans les commentaires ce que vous en avez pensé, vos remarques, vos commentaires, vos questions aussi !
Bonjour,
Un super travail et encourageant. La mise en oeuvre de votre technique terre-paille greb a l’air « assez » simple 🙂 Votre enduit est constitué de quoi?
Oui en effet, c’est assez simple et c’est pour ça qu’on avait choisi cette technique. Ça reste quand même long ! 😉
Par ailleurs, je ne trouve pas l’article 3 de la saga autoconstruction dans la rubrique autoconstruction?
Ah oui, c’est normal, je ne l’ai pas écrite encore 😅