3 habitudes indispensables pour vivre sereinement votre projet d’autoconstruction

Avant tout, il est indispensable de reconnaître que construire soi-même sa maison, c’est plus un projet de course d’endurance qu’un sprint de 200m. C’est très long, ça va vous demander beaucoup de temps, d’énergie, d’engagement. Il est donc important de prendre dès le début de bonnes habitudes pour rester serein tout au long de la construction. Et cela pour éviter de d’être épuisé et démotivé au bout de quelques temps.

Voyons ensemble les 3 habitudes que nous avons mises en place lors de notre propre projet d’autoconstruction et qui nous ont permis d’être sereins la majorité du temps. En espérant que cela vous aide dans votre propre projet 🙂

Avant de se lancer : bien se documenter !

Déjà, avant de se lancer, nous tenons à préciser qu’il est vraiment important de bien se documenter ! C’est une première étape indispensable pour aborder le plus sereinement possible la construction future.

En premier lieu pour faire vos choix en matière de construction (techniques utilisées, réalisations, mise en oeuvre, etc…), mais aussi pour vous faire une idée plus précise de comment ça va se passer. Bien sûr dans la réalité tout ne va pas se passer exactement comme ça. Mais comme vous serez bien renseignés, vous aurez plus de chances de savoir gérer la situation qui se présente à vous. Ou bien de savoir où trouver l’information qui pourra vous aider face à la difficulté rencontrée !

C’est une étape indispensable. Ne partez pas à l’aveugle ! Construire une maison ça se prépare et plus vous serez renseignés plus vous serez serein sur les différentes étapes du projet et confiant dans vos capacités à les gérer. 🙂

Nous n’allons pas plus nous attarder sur ce sujet qui ne correspond pas tout à fait au thème de l’article. Mais nous y reviendrons dans de prochains articles, en particulier pour vous présenter des livres, blogs, sites intéressants. Et pleins d’autres astuces pour bien préparer votre projet. Donc si le sujet vous intéresse n’hésitez pas à vous abonner pour avoir toutes les infos. 😉

1) Choisir son bien-être d’abord ! (et se faire plaisir 😉 )

La toute première chose à faire à notre avis est de bien avoir conscience que c’est un projet très long. Oui je sais, on l’a déjà dit, mais c’est indispensable d’en avoir conscience dès le début. Parce que si vous partez à fond, pris dans l’excitation de ce projet (et nous vous comprenons très bien !) vous risquez de forcer les premiers mois. Et rapidement vous aller vous retrouver épuisés, démotivés voir même momentanément dégoûtés de votre chantier.

Des témoignages

On peut régulièrement trouver des témoignages sur des blogs d’autoconstructeurs de personnes qui se sont retrouvées dans cette situation. Nous en avons rencontrés certains aussi. En particulier quelques couples qui se sont séparés en cours ou à la fin de la construction. C’est d’ailleurs ce qui nous a poussé nous à faire très attention à ce point : hors de question de se lancer dans ce projet pour se séparer au final ! Nous avons décidé que notre couple passait avant tout, peut importe les répercussions sur la construction. Donc si vous vous lancez en couple, faites vraiment attention à ça, et ça peut même être une source de motivation supplémentaire pour privilégier votre bien-être ! Et si vous êtes seuls, vous pouvez aussi y faire attention, le risque d’épuisement et de démotivation reste bien réel ! 😉

Prenez donc bien soin de vous et de votre énergie, parce que vous allez en avoir besoin pendant un long moment. Prenez la décision dès le début de choisir votre bien-être d’abord. Avant l’avancée des travaux.

En plus, vu le temps que va durer le chantier (minimum 1 an) rien ne dis que cela va vous faire perdre du temps. Et comme vous resterez serein et frais ça sera tellement plus agréable pour vous de vous lever le matin pour aller travailler à la construction de votre maison 🙂 !

Pour faire cela nous vous proposons 2 pistes concrètes à explorer :

1- Respecter son rythme

Par là nous entendons tout particulièrement : faire des pauses et savoir s’arrêter !!!!

Par exemple nous faisions une pause goûter le matin et une l’après-midi pour couper et se reposer un peu. Nous faisions une bonne pause à midi. Et nous nous arrêtions assez tôt de travailler, en général vers 16h, au maximum à 17h. (En ayant commencé quand même vers 7h30 le matin). Ce rythme nous a permis de vivre relativement sereinement les 5 ans qu’ont duré notre construction. (Construction seulement les 6 mois d’été, Olivier travaillant en hiver. Vous pouvez en savoir plus sur notre projet en cliquant ici !)

Petite expérience personnelle :

En comparaison nous avons pu observer le rythme de travail d’une amie qui s’est lancé dans un projet de tiny house (petite maison sur remorque) quelques temps après nous. Elle a construit sur notre terrain vu qu’il était assez grand pour l’accueillir et que nous avions tout l’outillage nécessaire. Normalement, vu la taille de sa « maison », c’est un petit projet de quelques mois, 6 tout au plus. Elle est justement parti à fond dans son projet. Elle terminait ses journées à 19-20h.

Et au bout de 3/4 mois elle a saturé et à complètement laisser tomber son projet. On ne l’a plus vu pendant au moins 1 mois ! Est-ce qu’elle a gagné du temps à forcer les premiers mois ? On ne pense pas non. En plus arrivée à la fin de son chantier, elle en avait vraiment marre, n’avait plus du tout de plaisir à le faire et ne voulait plus entendre parler de construction. Ce qui n’était pas notre cas du tout après 5 ans !

Aller vite ou être bien ?

Cet exemple montre bien qu’il y a un vrai risque à être dégoûté et à ne pas tenir sur la durée si on ne prend pas soin de soi dès le départ. Il faut certainement travailler moins longtemps chaque jour mais tenir sur la durée plutôt que de partir à fond et s’écrouler à un moment. Le but c’est de finir quand même et de garder des bons souvenirs. Vous ne pensez pas ?

Ce n’est même pas sûr que celui qui part plus vite finira avant celui qui prend son temps. Ce qui est sûr par contre c’est qu’il sera beaucoup plus stressé !!

Et il y a aussi des risques de blessures quand on est trop fatigué. Pensez- y !

Donc faites attention le soir (ou dans la journée) quand vous commencez à être fatigué. C’est peut être bien le signe qu’il est temps de s’arrêter et/ou de faire une petite pause. Surtout que le soir il faut encore ranger le matériel de la journée ! On n’y pense pas mais ça demande encore du temps et de l’énergie. Le chantier ne s’arrête pas à la fin des travaux, mais bien au moment où tout est rangé 😉 . Alors arrêtez-vous. Ne vous inquiétez pas, votre chantier sera encore là le lendemain et les jours suivants 😉 !!

2- Prendre du plaisir

Rappelez-vous régulièrement que vous avez choisis d’être là ! Vous avez choisi de construire vous-même votre maison, parce que (nous l’espérons du moins !) cela vous faisait envie. N’oubliez pas ça ! Il est important de se rappeler au quotidien pourquoi vous vous êtes lancé dans cette aventure, pourquoi vous aviez envie de construire votre maison de vos mains. Ressentez cette envie et ce plaisir chaque jour sur le chantier.

C’est quand même magique de voir votre maison se construire sous vos mains petit à petit, jour après jour, d’être dehors, d’apprendre des techniques de construction, d’apprendre à manipuler des outils, d’utiliser vos connaissances en mathématiques pour résoudre des problèmes « réels », lire des plans, comprendre comment ça marche, trouver des solutions, etc…

Vous avez de la chance de faire ça, profitez-en au maximum chaque jour ! Cela vous fera des souvenirs impérissables pour le reste de votre vie.

Donc prenez du plaisir à faire ce que vous faites et célébrer ! Vous avez réussi à poser un parpaing ? Bravo ! Vous avez planté 50 clous aujourd’hui ? Bravo ! Vos calculs pour l’escalier tombent justes ? Super ! Vous avez coupés tous vos bouts de bois pour l’ensemble des murs et vous pouvez du coup les poser en série et voir vos murs se monter ? Cool ! Vous avez utilisé la visseuse pour la première fois ? Super ! Ça y est, vous savez mettre des vis sans problème ? Top !! etc… 😀

Il y a vraiment pleins de moments pour se réjouir et se faire plaisir lors de cette construction, ne vous en privez pas ! Ça vous aidera aussi à surmonter les moments plus difficiles 🙂

En résumé

N’oubliez pas que vous partez pour un marathon ! Pas pour un sprint.

Décidez que le plus important pour vous c’est votre bien-être, avant la construction ! (Ce qui ne vous empêchera pas d’avancer. Au contraire vous avancerez même dans de meilleures conditions.) Et particulièrement si vous êtes en couple, que le principal c’est de rester ensemble pour en profiter. Donc basez vos décisions avant tout là dessus.

Respectez votre rythme, faites régulièrement des pauses et arrêtez vous le soir quand vous êtes fatigués. Sans attendre de tirer sur la corde.

Prenez du plaisir chaque jour à apprendre et à faire des choses nouvelles. Soyez heureux de vous être lancés dans cette belle aventure.

2) Planifier ! (tout en restant souple 😉 )

Eh oui, l’un des moyen d’être serein dans son projet c’est de le planifier. En gros bien sûr, parce que nous ne sommes pas des pros du bâtiment et qu’on ne sait pas exactement comment ça va se passer. Mais quand même avoir idée de là où on va et dans quel ordre, ça enlève beaucoup de questionnement et d’incertitudes. Et nous laisse l’esprit plus libre sur le chantier.

1- Faire un planning

Très important le planning ! Il permet d’avoir une idée précise de là où on va et de l’enchaînement des différentes étapes. Et aussi du temps que l’on prévoit, environ, de passer sur chacune de ces étapes. (D’où l’importance de bien se renseigner avant de se lancer. 😉 )

Cela permet de se libérer la tête et de ne pas penser sans arrêt à ce que l’on va faire après, dans quel ordre, etc… Nous sommes alors plus serein chaque jour sur le chantier ! 🙂

C’est particulièrement important dès que le gros-oeuvre est fini. C’est là qu’il y a pleins de « petites » tâches (toutes les finitions, plomberies, murs intérieurs, fenêtres, revêtements des sols, murs, etc…) qui peuvent se faire plus ou moins en même temps. Alors on commence par quoi, c’est quoi le plus urgent, qu’est-ce qu’il faut absolument faire avant le reste… ? Vous allez voir, à partir de là ça commence à vraiment prendre la tête, donc planifiez !

Voici pour exemple le planning que nous avions fait pour tenter de gérer tout ça : (désolé pour la qualité de la photo)

Et même si dans la réalité nous ne l’avons pas forcément toujours respecté, ça nous a quand même vraiment bien aidé, au moins à visualiser l’ensemble des tâches qu’il nous restait à faire !

Nous n’avions pas fait par contre de planning papier pour le gros oeuvre mais nous avions quand même une idée générale des différentes étapes et leur durée. Et ça s’est plutôt bien passé, à part ……. :

Expérience personnelle

Nous avons construit toute l’ossature en bois de la maison, la charpente. On était très contents 😉 . Nous arrivions donc au moment où nous allions pouvoir remplir les murs de paille et recouvrir d’enduit. Et là, qu’est-ce qu’on a réalisé ?? Qu’il était préférable de passer les gaines électriques dans les murs, entre la paille et l’enduit. Et qu’il fallait donc connaître l’emplacement des différents « boîtiers » électriques (compteur, interrupteur, luminaires, prises, internet, télé, etc…) avant de mettre la paille ! Donc de faire le plan de l’ensemble de l’installation électrique, et avant ça de se renseigner bien sûr ! (on n’est pas du tout des pros dans ce domaine !).

Alors on l’a fait (obligé!) mais comme on ne l’avait pas prévu au départ, ça a été compliqué. Vous imaginez ? On était content, on allait pouvoir remplir les murs de paille, faire de l’enduit, voir la maison monter ………. et en fait non ! Lisons des livres sur les règles électriques d’abord, réfléchissons aux emplacements des prises, dessinons des plans pour savoir où passent les gaines, passons les gaines ensuite dans les murs…. et après tout ça seulement, on pourra reprendre ! Je vous laisse bien imaginer.

Stressés

Du coup nous avons été plus pressés et stressés à cette étape qu’autre chose. Parce qu’on n’avait pas prévu de passer du temps là-dessus à ce moment là et que du coup on n’étaient pas vraiment préparés. Moi perso (Sarah) je ne garde pas vraiment un bon souvenir de cette période, alors que ça aurait pu être vraiment enrichissant et plaisant si je m’étais attendu à devoir faire ça. Parce que j’ai beaucoup aimé me renseigner, faire les plans (je vous les montrerais un jour, j’en suis très fière, je les trouve très bien ! 😉 ), réfléchir à ça, passer les gaines… Mais comme j’étais dans l’optique de monter les murs, le sentiment dominant qui m’a habité c’est : « il faut faire vite pour pouvoir continuer à avancer. » Du coup je n’ai pas vraiment été sereine, et c’est dommage. Cela aurait pu être éviter si on avait pris un moment avant de commencer le chantier pour planifier le gros oeuvre.

Nous espérons que cette expérience vous montrera l’importance de la planification de son chantier pour rester serein ! 🙂

2- Savoir rester souple et lâcher ses attentes

S’il est essentiel de planifier son chantier, il est tout aussi essentiel de savoir rester souple dans ce qu’on a prévu. En particulier les temps attribués à chaque tâche !

Parce que, on ne va pas se mentir, nous ne sommes pas des pros du bâtiment. Donc :

  • nous ne savons pas exactement combien de temps demande chaque tâche/étape
  • nous ne savons combien de temps nous allons mettre à la réaliser !

Bah oui, que l’on soit bricoleur ou pas au départ, si on ne l’a jamais fait avant, c’est dur d’évaluer combien de temps nous on va mettre pour le faire.

Par exemple, quand nous avons commencé à monter le muret en parpaing pour nos fondations, nous avons demandé 1 journée d’aide à un ami (maçon de métier, nous précisons !). A la fin de cette journée nous avions monter 1 rang de parpaing sur tout le tour de la maison. Nous avons terminés tout seuls les 3/4 derniers rangs …. en 1 mois !!! (Pour vous montrer que c’est vraiment dur d’évaluer le temps qu’on va passer ! 😉

Pour cela nous vous conseillons de prévoir déjà un temps assez large au départ. Parce que comme ça vous serez déjà moins stressés, et vous ne sentirez pas la pression de devoir aller vite.

Et ensuite, de rester cool, même si vous dépassez le temps prévu. Rappelez-vous le point n°1 : choisissez votre bien-être d’abord ! Donc si vous « perdez » un peu de temps mais que vous restez serein, frais, motivés, n’est-ce pas le plus important ?

Expérience personnelle

Nous pensons clairement, que c’est le point qui nous a le plus aidés à rester sereins, alors que nous prenions régulièrement du retard sur les travaux. (Au final nous avons passé 1 an de plus que prévu au départ.). Peu importe, au moins nous avons continué à nous faire plaisir, à profiter de notre chantier, à préserver notre couple aussi, et notre bien-être, et ça fait vraiment du bien ! (Surtout que nous avons eu nos 2 enfants pendant ce chantier, il était donc vraiment vraiment important de rester serein et détendu et dans le bien-être !! 😉 )

Pour la petite anecdote, le fait de rester souple sur le planning nous a permis de vivre les 4 premières années de la construction (sur 5) de manière très sereine. Nous étions vraiment dans le plaisir et nous avons profité à fond de cette expérience. Il n’y a que la dernière année, avec toutes les finitions, les trucs assez précis, Sarah qui ne pouvait plus venir sur le chantier à cause des 2 enfants en bas âge, le temps qui commençait à être long aussi, que nous avons été un peu stressés et pressés d’en finir. (Nous ne sommes quand même pas des passionnés des finitions et des trucs super précis, donc ça a dû jouer aussi 😉 ). Mais 4 ans sereins sur 5 c’est génial !

Et du coup, quand notre belle-sœur nous a demandé de l’aide sur son projet (la tiny house) nous étions toujours autant motivés par la construction et nous étions ravis de l’aider. Nous ne nous sommes pas du tout dégoûtés 🙂 !

En résumé

♥ Planifiez votre chantier : l’enchaînement des différentes étapes avec les temps de travaux approximatifs.

 Continuez à privilégier votre bien-être d’abord et restez souple sur votre planning précédemment défini. Il y a peu de chances que vos travaux se passent comme vous l’aviez prévus au départ ! 😉 

3) Discuter, échanger (Ne restez pas seul dans votre coin !)

Ce qui va vous permettre aussi de rester serein, zen et heureux tout au long de la construction, c’est de partager avec les autres ! De faire des pauses pour discuter, échanger.

Ce point vous aidera à relativiser toutes vos difficultés, ras-le-bol, surmenage et ne pas rester focalisé dessus. Ça permet de vous rappeler à quel point votre projet est exceptionnel et que vous pouvez en être fier. Et vous redonnera donc de l’énergie et de la motivation !

Les différentes possibilités/formes 😉 :

Sur votre chantier même,

avec votre/vos partenaires de construction. C’est con mais souvent quand vous rencontrez une difficulté, ça n’en sera pas une pour l’autre. Donc allez lui en parler ! Profitez des compétences de chacun pour avancer au mieux.

Et heureusement, on n’est pas démotivé par les mêmes choses ni au même moment !! 😉

Aller rencontrer, discuter avec d’autres auto-constructeurs.

Soit en direct s’il y en a près de chez vous, soit via internet (blogs, forums…). Ce que vous vivez, ils l’ont peut être déjà vécu. En tout cas leur expérience ne pourra que vous être utile. Et puis prendre du recul, ça fait toujours du bien !

Invitez votre famille, vos amis régulièrement

sur le chantier. Soit juste pour qu’ils voient son avancé et vous admirent 😉 (parce que construire soi-même sa maison c’est super impressionnant !).

Ça fait plaisir de recevoir sa famille sur le chantier !

Soit pour qu’ils viennent vous aider un peu, pourquoi pas s’ils sont partants ? Les parents d’Olivier sont venus régulièrement nous aider et ils sont toujours contents quand ils viennent nous voir de nous dire : « ce mur, c’est nous qui l’avons fait » (voir même « c’est notre mur » !!! 😀 )

Il y a de quoi être fière, non ?! 🙂

Trouvez des artisans

sympas qui partagent vos idéaux en matière d’écologie et qui sont prêts soit à vous conseiller, soit à venir vous aider (contre rémunération bien sûr) tout en acceptant que vous travailliez avec eux. Nous en avons rencontrés plusieurs de ce style lors de notre chantier et c’était vraiment enrichissant pour nous de pouvoir travailler avec eux tout en étant rassurés d’être accompagnés par un pro pour certaines étapes délicates.

C’est d’ailleurs super important à notre avis d’avoir « sous la main » des artisans qui seront prêts à travailler sur votre projet atypique et avec vous.

Si le sujet vous intéresse, nous pourrons y consacrer un futur article 🙂 .

Tenez un blog

pour partager avec vos proches qui habitent plus loin et ne peuvent pas venir vous voir régulièrement. Ils seront très heureux de pouvoir suivre l’avancée des travaux par ce biais.

En plus cela vous permet aussi

  • d’aider d’autres auto-constructeurs et futurs
  • de garder des souvenirs de votre chantier

Que des bonnes raisons de le faire ! (Pas besoin de le faire super détaillé si vous n’avez pas envie d’y passer trop de temps. Nous, nous mettions surtout des photos des travaux sur le notre, sans trop d’explications.)

Organisez des visites

de votre chantier. Pour nous cela a été possible parce qu’il y a des associations autour de la construction/l’auto-construction écologique à coté de chez nous. Par le biais de ces associations nous avons organisé des visites de notre chantier. Nous avons accueillis des gens intéressés, nous leur avons présenté le projet, la construction. C’est vraiment plaisant de faire une pause dans la construction pour faire ça !

Il y a des journalistes aussi qui sont venus nous interviewer pour faire un article dans les journaux locaux. Pareil, ça fait du bien de s’arrêter un peu pour présenter son projet à quelqu’un d’autre.

Organisez des chantiers participatifs.

Cela vous permettra de rencontrer d’autres gens passionnés, d’échanger sur d’autres sujets. De faire autre chose sur le chantier aussi, parce que vous serez plus chef de chantier qu’ouvrier. Ça rompt la monotonie !

Parlez en autour de vous !

Et vous pouvez aussi en parler à « n’importe qui ». 😉 Qui sait, vous pourriez rencontrer des gens super intéressants pas ce biais qui deviendront peut être même des amis !

Et puis dans tous les cas, la majorité des gens seront super impressionnés pas votre démarche, ils vous féliciteront et franchement, ça fait du bien, quand on passe de longues journées sur son chantier avec l’impression que ça n’en finira jamais 😉 .

Conclusion !

Un résumé des points principaux abordés dans ce long article : 🙂

N’oubliez pas que vous partez pour un marathon !

Décidez que le plus important c’est votre bien-êtreRespectez votre rythme, faites régulièrement des pauses. Et prenez du plaisir chaque jour à apprendre et à faire des choses nouvelles. Soyez heureux de vous être lancés dans cette belle aventure.

♥ Planifiez les principales étapes de votre chantier. Mais sachez rester souple sur votre planning ! 😉

Allez discuter avec d’autres personnes. Partagez vos difficultés. Partager l’avancée de votre projet avec vos proches.

Avec toutes ces pistes vous devriez pouvoir vivre sereinement votre projet d’auto-construction, malgré les galères que vous allez sûrement rencontrer. 😀

Partagez nous dans les commentaires ce que vous faites pour rester serein pendant votre construction !? Qu’est-ce qui vous parle le plus dans ce que nous vous avons partagé ? A quoi devrez vous faire le plus attention ?

Et dites nous aussi si vous avez des envies/idées d’articles, ou de points que vous souhaiteriez approfondir. Nous serons ravis de faire un article dessus 🙂

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